Lo llaman Krishna.

    En un centro Hare Krishna de mi ciudad hemos cantado, bailado, charlado y bien comido. Los cantos se aceleran poco a poco, hasta que casi gritamos y la alegría se instalaba naturalmente.

    En la ronda de preguntas a un señor con quien primero hemos cantado y después nos ha compartidos algunas reflexiones, un joven monje le ha pedido consejo respecto a porqué llamarle Krishna, si tenemos todos el mismo dios. Este joven contaba que  cuando en la calle se aproxima a una persona de otra religión, por ejemplo  musulmana y comienza a hablarle de Krishna, la persona muestra distancia diciéndole que ese no es su dios. El señor mayor primero le ha dicho que el no tiene una regla que valga para todas las situaciones, que debe de sentir cada situación con cada persona, pero que para sentirse cómodo cuando él habla de este tema, explica que existe un sólo sol, pero que en cada lengua del planeta lo llaman de una manera distinta. 

Ana V. Moreno.

Ils l'appellent Krishna.

    Dans un centre Hare Krishna de ma ville, nous avons chanté, dansé, discuté et bien mangé. Le chant s'est progressivement accéléré, jusqu'à ce que nous criions presque, et la joie s'est naturellement installée.

   Lors de la série de questions posées à un monsieur avec lequel nous avons d'abord chanté puis partagé quelques réflexions, un jeune moine lui a demandé pourquoi on l'appelait Krishna, si nous avons tous le même dieu. Ce jeune homme a expliqué que lorsqu'il aborde dans la rue une personne d'une autre religion, par exemple un musulman, et qu'il commence à parler de Krishna, la personne se montre distante en lui disant que ce n'est pas son dieu. L'homme plus âgé lui a d'abord dit qu'il n'avait pas de règle applicable à toutes les situations, qu'il devait sentir chaque situation avec chaque personne mais que lui, pour se sentir à l'aise lorsqu'il parle de ce sujet, il explique qu'il n'y a qu'un seul soleil, mais que dans chaque langue de la planète on l'appelle d'une manière différente.

Ana V. Moreno.